Comores

C’est dans une salle des fêtes bien remplie que s’est déroulée la journée culturelle organisée par l’EIOI

SAINT-ANDRÉ. lélémama, bora, m’biwou pour les femmes et tari, toirab, sambé pour les hommes. Ces danses originaires des Comores ont rythmé la journée culturelle organisée par l’association EIOI (Espoirs des îles de l’océan Indien) à la salle des fêtes de Saint-André, pleine comme un œuf hier. En plus de la musique et de la danse, des expositions d’objets d’arts et d’habits traditionnels ainsi que des séances de découverte de la cuisine comorienne ont également été proposées : gâteaux de riz blanc et marron, riz au coco et diverses autres spécialités étaient au menu. La cérémonie d’inauguration a vu la présence de plusieurs personnalités du monde politique, culturel et associatif : Eric Fruteau, plusieurs élus de la ville, Jean-René Dreinaza ou encore Samuel Mouen.

Dynamique de solidarité

Chaque orateur a insisté sur l’importance d’une telle manifestation, tendant à “créer une dynamique de solidarité ; renforcer l’amitié entre les îles ; mettre en valeur les coutumes des uns et des autres ; sensibiliser les jeunes sur leurs racines”, pour reprendre les propos de prince Saïd Ibrahim Saïd Houssen, président de l’EIOI. Eric Fruteau a déclaré pour sa part : “À notre arrivée, il y a deux ans et demi, on a promis de faire de Saint-André un carrefour des cultures. Quand on parle de Saint-André, terre d’accueil et de partage, ça se pratique quotidiennement, mais pas uniquement le temps d’une fête”. Après une mini-conférence autour de l’histoire des Comores animée par Ali Ahmada, les artistes étaient de retour sur le podium avec de la danse et des musiques de l’océan indien allant du maloya au séga en passant par le salegy. Une démonstration de maloya était aussi au programme. “Cet événement est dédié à l’ensemble des Réunionnais”, a insisté M. Prince. On notera enfin que l’EIOI mène aussi des actions d’accompagnement des personnes en difficulté et d’accompagnement sanitaire. D’où la présence hier d’un stand de sensibilisation et d’information sur l’opération Kass Moustik, à l’entrée de la salle des fêtes.

P.R.

Source: http://www.clicanoo.re