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Reconnaissance de l’Abkhazie

Publié le 21/06/2011 à 13:01 par moindjie Tags : photo bonne 2010 france cadre nature art infos signature
Reconnaissance de l’Abkhazie : les oscillations de Port-Vila



photo/art/grande/3068942-4377088.jpg?ibox">photo/art/default/3068942-4377088.jpg?v=1308580449" alt="Reconnaissance de l’Abkhazie : les oscillations de Port-Vila" />
PORT-VILA, lundi 20 juin 2011 (Flash d'Océanie) – Alors que début juin 2011, le gouvernement d’Abkhazie annonçait avoir obtenu la reconnaissance officielle de son indépendance par l’archipel de Vanuatu, les multiples changements de gouvernements intervenus depuis à Port-Vila ont fait bouger les lignes et, en finale, revenir sur une position plus neutre.
Mardi 31 mai 2011, le gouvernement abkhaze affirmait que Vanuatu venait de devenir le cinquième pays à officiellement reconnaître l’indépendance de son pays, ravivant ainsi les tensions sur ce dossier sensible qui oppose la Géorgie et la Russie depuis 2008.
« Nous avons échangé des notes établissant des relations diplomatiques, et nous avons signé un accord », déclarait alors Maxim Gvindzhiya, ministre abkhaze des affaires étrangères.
En fin de semaine dernière, au vu des multiples changements de gouvernements intervenus dans cet archipel, les affirmations étaient beaucoup moins catégoriques après le retour de M. Edward Natapei au poste de Premier ministre, à titre intérimaire, en attendant une nouvelle élection d’un chef de gouvernement par le Parlement de l’archipel.
Sur ce dossier sensible, M. Natapei, qui vient succéder à M. Sato Kilman (dont l’élection, fin décembre 2010, a été invalidée car jugée anticonstitutionnelle par la Cour Suprême) a rectifié le tir ce week-end par voie de communiqué, dans lequel il annule la précédente reconnaissance, tout en rappelant l’historique de ce sensible dossier concernant à la fois l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, deux provinces officiellement rattachées à la Géorgie et toujours considérées comme telles par l’ONU.
La mise au point de M. Natapei évoque aussi un soutien à l’intégrité territoriale de la Géorgie ans le cadre de ses frontières internationalement reconnues.
Après l’annonce d’une reconnaissance de l’Abkhazie, fin mai, l’ambassadeur de Vanuatu en poste au siège de l’ONU, à New York, l’ancien Premier ministre Donald Kalpokas, avait tenté de démentir cette décision, mais avait alors été vertement rappelé à l’ordre par le ministre des affaires étrangères de M. Kilman, Alfred Carlot.
Ce dernier était venu au passage réaffirmer cette reconnaissance et faisait remonter cette décision à la signature d’un document, le 23 mai 2011, à Port-Vila.
M. Carlot avait alors fait valoir une « très bonne compréhension de la situation géopolitique de cette région », car, selon lui, il avait étudié à l’Université de Moscou dans le cadre d’un programme d’échanges en 1987.
Mi-juin 2011, Joe Natuman, ancien ministre des affaires étrangères de Vanuatu et proche de M. Natapei, évoquait pour sa part une « ridiculisation diplomatique » pouvant avoir des répercussions sur la réputation de Vanuatu en tant qu’État ».
À la suite de la décision de la Cour Suprême de Vanuatu, jeudi 16 juin 2011, M. Natapei a reconstitué depuis un gouvernement essentiellement composé de fidèles, parmi lesquels on retrouve M. Natuman aux affaires étrangères, Sela Molisa (finances), Bakoa Kaltongga (justice), Charlot Salwai (éducation), l’ancien maire francophone de Port-Vila, Patrick Crowby, à l’intérieur, ou encore Samson Samsen (agriculture, forêts et pêcheries), Eta Rori (jeunesse et sports), Dominique Morin (affaires foncières), Joshua Kalsakau (infrastructures et équipement) et Paul Telukluk (en charge des entreprises indigènes).

Les deux provinces de l’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, depuis 2008, sont au centre de vives tensions entre la Russie et la Géorgie, avec pour point culminant un affrontement militaire de cinq jours suite à des mouvements hostiles géorgiens en Ossétie du Sud.
La Géorgie considère toujours ces provinces comme faisant partie intégrante de son territoire.
Depuis, quelques pays se sont positionnés en reconnaissance de la posture sécessionniste de ces deux provinces.
Parmi ceux-là, outre la Russie (le premier pays à reconnaître les provinces « rebelles » en 2008), le Nicaragua et le Venezuela, se trouvait un autre petit État insulaire en proie à des difficultés financières graves et chroniques : Nauru.
Pour le Pacifique, la mission diplomatique permanente la plus proche est basée à Canberra et est accréditée, sur une base non-résidente, à Nauru, Vanuatu et Fidji.

Nauru a basculé fin 2009

Mi- décembre 2009, Kieren Keke, ministre des affaires étrangères de Nauru, effectuait pour sa part une visite remarquée d’abord à Moscou, puis en Ossétie du Sud et en Abkhazie, où il annonçait la reconnaissance par son État de ces provinces géorgiennes.
M. Keke avait peu après tenu à démentir de façon véhémente tout lien entre la reconnaissance diplomatique de son petit océanien vis-à-vis des deux provinces géorgiennes de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud et une aide financière éventuelle émanant de la Russie.
Selon le chef de la diplomatie nauruane, qui se trouvait successivement à Moscou, puis dans ces deux provinces où il a annoncé cette reconnaissance officielle, cette décision repose uniquement sur le fait que Nauru est convaincu de l’existence d’une « base juridique et historique claire » dans un processus d’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud.
M. Keke a aussi confirmé qu’il s’était bien entretenu avec des responsables gouvernementaux à Moscou, dont son homologue russe, au sujet de « projets d’aide compatibles avec la stratégie de développement de Nauru », mais il a toutefois démenti le montant évoqué quelques jours auparavant, de l’ordre de cinquante millions de dollars US.
En réaction à ces déclarations nauruanes, le gouvernement français avait exprimé son « regret ».
« Le 15 décembre 2009, après la Russie, le Nicaragua et le Venezuela, l’État insulaire de Nauru, dans le Pacifique, a officiellement reconnu l’indépendance de la région rebelle géorgienne de l’Abkhazie (…) La France regrette la décision des autorités de Nauru de reconnaître l’indépendance de l’Abkhazie et réitère son attachement au respect de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la Géorgie, dans ses frontières internationalement reconnues », avait déclaré le ministère français des affaires étrangères via son porte-parolat.
Le département d’État américain, à Washington, avait pour sa part estimé que la reconnaissance par Nauru de ces deux provinces n’était pas de nature à renforcer la légitimité des gouvernements de ces deux provinces séparatistes.
La Russie, entre-temps, par la voix de son porte-parole au ministère des affaires étrangères, Andrei Nesterenko, avait estimé que cette reconnaissance de la part de Nauru était de nature à renforcer le statut de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud et à contribuer à la stabilité dans cette région.

Cinquante millions de dollars ?

Une confrontation particulièrement intense, qui s’était immédiatement traduite par un conflit de cinq jours entre la Russie et la Géorgie, avait ensuite menacé, en août 2008, de dégénérer en conflit ouvert pérenne avec pour théâtres l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud.
Depuis, la Russie a été l’un des rares pays (avec le Nicaragua et le Venezuela, notamment, au cours de 2009) à reconnaître ces deux provinces en tant qu’États indépendants.
Nauru, depuis sa faillite financière qui faisait suite à une période de grande prospérité, en raison de l’exploitation du phosphate, dans les années 1970 et 1980, est soumise à une surveillance particulière de la part du Forum des Îles du Pacifique (FIP). Le FIP a activé son plan d’urgence, dans le cadre de sa déclaration de « Biketawa » prévoyant une sorte de devoir d’ingérence pour les pays membres frappés par une menace d’effondrement des systèmes politiques ou financiers.
Au cours des dix dernières années, Nauru s’était aussi distingué sur la scène diplomatique en modifiant à plusieurs reprises, dans un sens ou dans l’autre, sa reconnaissance de Taïwan, puis celle, exclusive, de la Chine Populaire, au gré des promesses d’aide financière de part et d’autre.
Entre 2001 et 2008, Nauru avait aussi pu s’appuyer sur une aide financière exceptionnelle de la part de l’Australie, qui avait obtenu de Yaren d’héberger un camp de rétention extraterritorial pour « traiter » les personnes interceptées en situation d’immigration clandestine, principalement en provenance d’Afghanistan et d’Irak et ainsi faire barrage à une demande d’asile immédiat.
À la suite de l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement travailliste, après les législatives australiennes de novembre 2007, le nouveau Premier ministre Kevin Rudd (depuis rétrogradé au poste de ministre des affaires étrangères) a décidé de fermer le camp de Nauru, qui faisait partie intégrante d’un système baptisé la « Pacific Solution » (solution océanienne).
Le système de traitement extraterritorial des immigrants clandestins interceptés a depuis été reproduit sur la petite île de Christmas, dépendance australienne au large des côtes nord-occidentales de l’Australie.

… Fidji oscille entre Moscou et Tbilissi

Fin mars 2010, par contre, le gouvernement géorgien annonçait l’établissement de relations diplomatiques et consulaires avec l’archipel des îles Fidji.
Ces relations, qui se basent sur les principes de « respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale » des deux parties signataires, ont été formalisées à New York, entre les ambassadeurs des deux pays en poste à New York, au siège des Nations-Unies, précisait alors le ministère géorgien des affaires étrangères dans un communiqué.
Selon Tbilissi, cette dernière signature vient s’ajouter à douze autres depuis le début 2010, dont le petit archipel des Comores quelques jours auparavant.
D’autres États insulaires du Pacifique, comme les îles Marshall et Samoa, avaient aussi rejoint la liste qui comporte aussi des pays tels que Brunei ou les Maldives et totalise 135 pays.
Début février 2010, Isikeli Mataitoga, magistrat de carrière et premier diplomate fidjien en poste en Russie, a présenté ses lettres de créances au Président russe Dimitri Medvedev.
À cette occasion, le Président Medvedev s’est déclaré « prêt à construire une coopération avec la République des îles Fidji, notamment par le truchement des Nations-Unies et d’autres organisations internationales ».
« Il y a de bonnes opportunités pour développer une coopération dans des domaines tels que les pêcheries et le tourisme », a ajouté le Président russe devant le diplomate océanien.
Dans la ligne de ces pistes annoncées le diplomate fidjien a d’ores et déjà rencontré, outre le ministre russe des affaires étrangères, de hauts responsables des ministres du développement économique, du ministère de l’agriculture, de l’agence fédérale des pêcheries et de la fédération des chambres de commerce et d’industrie.
Après ces premiers contacts, une première mission exploratoire russe, composée de responsables économiques et gouvernementaux, se trouvait à Fidji début juin 2010.
Au menu des discussions : une éventuelle coopération en matière de renseignement avec cet archipel océanien, boudé par les grandes armées de la région depuis le putsch militaire mené le 5 décembre 2006 par le Contre-amiral Franck Bainimarama.
Ce dernier avait saisi cette occasion pour souligner qu’il accordait une grande importance à cette nouvelle alliance potentielle, car la Russie « est une grande nation et qui est membre du Conseil de Sécurité de l’ONU ».
Au menu des discussions, selon l’homme fort de Suva : des sujets d’ordre bilatéral et, de manière pratique, une coopération technique entrevue dans le cadre de la formation d’une nouvelle agence fidjienne spécialisée dans le renseignement, la lutte contre le terrorisme et la sécurité nationale.
« Les Russes ont une expertise dont nous pourrions bénéficier », a déclaré M. Bainimarama.

pad
Source: http://www.tahiti-infos.com/Reconnaissance-de-l-Abkhazie-les-oscillations-de-Port-Vila_a26157.html