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Discours de S.E.M. AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI Président de l’Union des Comores A l’occasion de la

Publié le 29/05/2008 à 12:00 par moindjie
Discours de S.E.M. AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI Président de l’Union des Comores A l’occasion de la
UNION DES COMORES
Unité - Solidarité - Développement
-----------


Discours de S.E.M. AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI Président de l’Union des Comores
A l’occasion de la Quatrième Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD IV)


Yokohama, du 28 au 30 mai 2008

Majestés;
Excellence Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement;
Excellence Monsieur le Premier Ministre du Japon;
Honorable assistance;
Mesdames et Messieurs;

Je tiens, tout d’abord, à dire tout le plaisir et le grand honneur que j’éprouve à m’adresser à cette auguste assemblée, aujourd’hui, puisque c’est la première fois, depuis mon accession à la Magistrature Suprême de mon pays, que je prends part à la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique.

Je voudrais ensuite exprimer, au nom de ma délégation et en mon nom personnel, nos remerciements au peuple et au Gouvernement japonais ainsi qu’aux co-organisateurs de cette Conférence, pour l’accueil particulièrement amical et chaleureux dont nous bénéficions, depuis notre arrivée sur le sol japonais, et pour toutes les bonnes dispositions prises en vue de la réussite de cette assise.

Majestés,

Excellences;

Permettez-moi, avant tout, de saluer l’heureuse initiative prise par le Gouvernement japonais de mettre en place la TICAD, cet outil important dont l’objectif est de contribuer, à travers des actions concrètes, au développement du Continent Africain.

Je saisis cette opportunité pour rendre, ici, un vibrant hommage, aux initiateurs de cette Conférence qui ont défini les fondements d’une coopération solidaire, juste et équitable, dont les principes conservent encore toute leur pertinence, face aux exigences du monde d’aujourd’hui.

Certes, de nombreuses réalisations ont été enregistrées en Afrique, dans différents secteurs, grâce à cette Conférence mais malheureusement, la réalité est que beaucoup de pays du Continent, restent encore ancrés dans le sous-développement.

C’est ainsi que je nourris l’espoir de voir cette Quatrième Conférence identifier les obstacles qui entravent la mise en œuvre effectif, sur l’ensemble du continent africain, des programmes et actions susceptibles de contribuer au redressement de l’économie de nos pays respectifs.

Comme vous le savez, Excellences, de nombreux pays africains, y compris le mien, sont confrontés à des défis immenses en matière de Santé, d’Education et d’accès à l’Eau potable, en dépit des différents programmes mis en œuvre au niveau national.

En effet, nos gouvernements qui ne ménagent aucun effort en vue de promouvoir ces secteurs essentiels, sont quotidiennement confrontés à des défis qui sont liés soit au manque de ressources financières soit à l’insuffisance d’expertise ou des ressources humaines qualifiées.

Ces obstacles entravent la concrétisation rapide de ces efforts, alors qu’il nous incombe d’être au rendez-vous de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Par ailleurs, des secteurs porteurs tels que l’Agriculture, la Pêche et le Tourisme restent encore vierges dans de nombreux pays dont l’Union des Comores, qui offrent des grandes perspectives de développement, compte tenu des eaux riches dont nous disposons, de la fertilité de nos sols et de la beauté de notre environnement.

C’est pourquoi je me réjouis du thème principal choisi pour cette Quatrième importante assise, «Vers une Afrique qui gagne, un Continent d’Espoir et d’Opportunités».

Il est certain que des opportunités de développement existent en Afrique, un continent qui regorge de ressources minières et humaines diverses. Toutefois le niveau de pauvreté est incroyablement élevé sur notre continent et reste une grande préoccupation pour nous dirigeants.

Aussi, le thème de nos débats devrait-il nous permettre d’identifier ensemble les voies et moyens d’exploiter ses opportunités et de les valoriser à travers la réalisation de projets concrets, pour une meilleure redynamisation de notre coopération, au bénéfice des populations africaines.

Honorable assistance,

Aujourd’hui, une crise alimentaire touche le monde entier et plus particulièrement le continent africain qui dépend énormément des importations pour subvenir aux besoins de consommation de ses populations respectives.

Dans une telle conjoncture, la TICAD est un cadre idéal pour que des pays comme le Japon, qui ont l’expérience et les technologies nécessaires puissent accompagner nos pays dans une politique de promotion et d’intensification de la production locale telle que la banane, le manioc, la pomme de terre, le maïs et j’en passe, afin de pallier à la dépendance au riz, un produit largement consommé en Afrique mais dont plusieurs des pays consommateurs n’en sont pas producteurs.

Par ailleurs, le développement des infrastructures reste également une très grande préoccupation pour l’Afrique.

En effet, sans un réel désenclavement de nos villages, sans une mise aux normes internationales de nos ports et aéroports, nos pays ne seront pas en mesure de suivre la marche de la mondialisation pour une croissance rapide de nos économies.

En outre, nos pays ont besoin pour leur développement durable, de la réalisation d’un vaste programme d’investissements étrangers et notamment asiatiques dans tous les secteurs, mais aussi et surtout d’un renforcement de capacités dans presque tous les domaines.


Ainsi, nous sommes conscients que le Japon, qui a fait des avancées significatives en matière de développement continuera à partager son expérience et son expertise avec nos pays, tout en facilitant l’accès à ses universités et à ses écoles de formation professionnelle, aux étudiants africains.

Nous restons également confiants que le Japon, à travers la TICAD saura promouvoir le transfert des technologies japonaises et asiatiques, en général, vers l’Afrique.

Pour ce faire nous invitons le Japon, à être le porte-parole de l’Afrique auprès de l’assise du G8 qui se tiendra bientôt ici au Japon.

Mais pour que nos économies puissent se relever de façon durable, nos pays ont besoin d’une main d’œuvre qualifiée et jouissant d’une excellente santé.

Ainsi, il s’avère nécessaire d’examiner ensemble les possibilités de mise en place, à travers la TICAD, des centres spécialisés de lutte contre les maladies qui font des ravages en Afrique et plus particulièrement le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose.

Je voudrais, enfin, souligner que les changements climatiques constituent une vraie menace contre nos populations et contre les économies de nos pays respectifs notamment les petits Etats insulaires en développement.

Aussi est-il urgent pour nous tous de traduire nos engagements en actes concrets afin de préserver notre planète et assurer un meilleur avenir aux générations futures.

Je ne doute pas que le Plan d’Action et la Déclaration que nous allons adopter ici sauront créer les synergies et la complémentarité nécessaires en vue de la réalisation d’un développement effectif en Afrique.

Honorable assistance,

Je ne peux terminer mon propos, sans évoquer mon pays l’Union des Comores et rappeler que le 25 mars dernier, l’Armée Nationale de Développement a procédé, avec le soutien des troupes de certains pays amis, à la libération de l’Ile d’Anjouan, cette partie du territoire comorien qui, depuis plus de 10 ans, était sous l’occupation d’une rébellion, sans foi ni loi.

Convaincu que cette crise a eu en grande partie, pour cause essentielle, la pauvreté et la misère, mon Gouvernement s’attelle, aujourd’hui, à la tâche, ô combien difficile, de consolider cette unité enfin retrouvée, notamment en renforçant l’Etat de droit et la démocratie et en menant une politique de redressement de l’économie nationale.


Il s’agit là de très grandes ambitions auxquelles mon pays ne pourrait à lui seul, faire face sans le soutien et l’accompagnement de toutes les Organisations et de tous les pays amis des Comores.

Aussi, je reste confiant que la TICAD saura apporter à ce vaste chantier sa précieuse contribution, dans l’intérêt du peuple comorien.


Pour conclure, je voudrais exprimer, encore une fois, ma profonde gratitude et celle de ma délégation aux hautes autorités japonaises ainsi qu’au Programme des Nations Unies pour le Développement et au Groupe de la Banque Mondiale et souhaiter beaucoup de succès à nos travaux.

Je vous remercie.